Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Le Dragon Des Temps Modernes


Par : yann-r
Genre : Fantastique
Statut : Terminée



Chapitre 3 : Ch. 1:Stéphane, les autres et les ennuis


Publié le 12/03/2011 à 16:57:10 par yann-r

Samedi 26 juin – l’après midi – chez un ami

-Bientôt le bulletin ! Dis-je en posant la manette de la console
-Ouais et bientôt les vacances ! Disais « l’autre » en tenant toujours sa manette
-J’espère que les points sont bons parce que sinon je suis dans la grooooooooooosse merde !
-Et moi ? Tu crois que je pourrais encore jouer si j’ai des échecs ?
-Tu pense vraiment qu’a jouer toi en ce moment, qu’est-ce qu’il t’ont dit les emmerdeurs de l’école pour que tu soit comme ça ?
-Rien ! C’est juste que j’en aie marre d’être tout le temps dehors. Et en plus, il pleut à crever !
-Hmmm…
-Tient au fait, Dit il en configurant une nouvelle partie, tu les as revus ?
-Qui ?
-Bah, ceux qui t’ennuient tout le temps tiens !
-… non, ça fait un moment que je ne les vois plus.
-hmmm… bizarre… allez, la partie recommence !

Vendredi 2 juillet 2010 – le matin

Le réveil sonne mais j'étais déjà réveillé depuis un bout de temps, il était 6 heures et 30 minutes.
Je ne voulais pas me lever et pourtant je devais le faire, je commençais a peine a me mettre debout que ma vue se brouilla avec des maux de tête horribles... je lâchais un juron mais pas trop fort, ma mère dormais encore... une fois la migraine passé, je commençais a m'habiller pour l'école... on était certes en grandes vacances d'été mais la directrice a voulu faire la remise des bulletins ce matin... quelle connerie ! Une fois fini je me dirigeais vers la cuisine je pris un verre d'eau... je n'en buvais que le quart... c'était dingue ! Cela faisait des semaines que je ne buvais que ça ! Ça a commencé en même temps que mes douloureuses migraines, je regardais les fruits qui était sur la table... bizarrement c'était la seule chose qui passait sans me rendre malade... Est-ce que je devrais en parler à ma mère finalement ? De ces migraines et de mon alimentation quelque peu « réduite » ? Non surtout pas ! Pas besoin de rajouter des ennuis après le fiasco de Dylan (le copain de ma mère), cette ordure est parti comme ça en nous laissant la... Évidement c'est ma mère qui a le plus souffert, c'était peut-être il y a 2-3 mois mais c'était tout de même un coup dur... j'avais fini de me préparer, juste un sac, mes clés, mon téléphone portable a prendre et c'est bon... Dés que je suis sorti de chez moi, je sentais la chaleur qui régnais dans les rues de la petite ville que j'habitais... j'étais a peine en T-shirt et en short que je sentais déjà ma peau chauffer a grande vitesse... c'est peut-être bizarre de dire ça mais... j'aime bien cette chaleur, c'est ... comme un réconfort, mais c'est choses la je préfère les garder pour moi, comme aussi ce que j'imagine dans ma tête, de peur qu'on me regarde d'un autre œil. Faut dire que voir des sortes de « créatures » en train de m'appeler et de tourner autour de moi dans mes rêves, il y a de quoi ce poser des questions... et bizarrement ça a commencé (vous avez compris) en même temps que mes autres « anomalies »...
Je m'approche de la gare, le train était sur le point d'arriver. Je courus pour traverser le tunnel souterrain et arriver au 2eme quai (la gare était petite, 2 quais, pas de panneau ni de guichet... la totale !), je montais a peine a bord du train que le contrôleur (Jeune, Mal rasé et les cheveux en bataille, il avait l'air de ne pas vouloir son temps) m'adressa la parole...
- Bonjour, ticket !
Je pris l'abonnement de train qui était dans mon portefeuille a l'intérieur de mon sac, je lui tendis et la ça a commencé a sentir les ennuis...
- Vous vous fichez de moi ? Grogna le contrôleur.
- Quoi ? Lui répondais-je
- C'est un faux papier que vous me tendez la !
- Comment ça un faux papier ? C'est un tout nouveau que j'ai été cherché hier parce que j'avais ...
- Et en plus on se Rebelle hein ? Me coupait-il avec un regard mauvais. Ça vous feras 12 euros d'amende plus 1,70 pour le voyage.
- Mais... commençais-je
- Il y a un problème ?
Je me retournais, c'était un autre contrôleur (bien plus âgé que l'autre), le jeune expliquais que j'avais soi-disant des faux papiers, le vieux contrôleur regarda mon abonnement puis le jeune
-François, la tu dépasse les bornes ! Je t'ai dis que les guichetiers faisait de nouveaux passeport et qu'ils était bien différents de des anciens ! Disait-il.
Le jeune ne disait plus rien...
*
* *
Après cet épisode quelque peu énervante, le train arrivait enfin à « la grande ville » ( je reste toujours incognito, pour l'instant...), a peine sorti de la gare, je me dirigeais vers le raccourcis, il constituais de plusieurs escaliers étroits et d'un petit chemin longeant des habitations... après se trouve une petite route avec une pharmacie, un salon de coiffure, une pizzeria et un night shop, mais non loin de la pizzeria, une troupe d'élèves (mes potes et moi on appelle ce coin là « le coin des fumeurs » pour cause les joints fumés par la troupe), ils me voyait mais ils ne me prêtèrent aucune attention... Tant mieux ! Après avoir traversé la route et monter une pente je me trouvais enfin à l'école... Une école dans lequel j'ai passé 3 ans de ma petite vie à apprendre des choses utiles et surtout inutiles.
En arrivant au réfectoire un gars me faisait signe... c'était un de mes potes.
-Alors ? Dis-je en arrivant vers lui. Prêt à avoir le bulletin et partir de ce collège?
-Ouaip ! Et toi ?
-Oui et non, Après on ne se verras plus et ça me fait chier !
-Bah Il reste encore les vacances pour pouvoir se voir.
-Ouais mais n'oublie pas ! Je ne serais pas souvent là !
-Tant qu'on se voit !
-Mouais...
La discussion ne dura pas longtemps, les autres arrivait. Le sujet était toujours le même, on parle de tout et de rien on écoute de la musique on échange des photos et des sonneries par téléphone.
-Hé Stéphane, t'a encore la zik que j'aime bien? Me disais un autre pote. J'ai réussi à piquer une carte mémoire à mon frère,
-Ouais attend !

Le transfert a peine fini que la directrice fit apparition au réfectoire suivis de quelques profs. Elle essayait de ramener tout ce petit monde au calme et au silence. Évidemment c'est plus facile à dire qu’à faire.
-Cher élèves, tout d'abord laissez moi vous dire que je suis heureuse de l'année que nous avons passée, j'espère que beaucoup d'entre vous garderont un bon souvenir de l'école... Maintenant, les professeurs vont vous remettre les bulletins.

Les professeurs appelaient les élèves un par un, je voyais que certains avaient réussi sans problème et d'autres non. J'attendis mon tour... qui ne venait pas, aucun des professeurs ne m’avaient cité... et tout le monde avait eu son bulletin. Je me dirigeais vers Mme Gourdi, mon professeur de français.

-Mme Gourdi ? Appelais-je. Excusez moi mais...
-Oh Stéphane ! Il faut que tu aille dans le bureau de la direction dans une demi-heure, ça concerne toi et ton ... « bulletin »
-Euh ok...

Quelque chose ne tournais pas rond, Mme Gourdi est ... bizarre. Il y avait quelque chose dans ce qu'elle a dit que je n'aimais pas... Bah qu'importe ! C'est sans doute la fatigue, je vais voir la directrice, demander mon bulletin et repartir chez moi dormir un bon moment...
Une demi-heure plus tard, j'appuyais sur le bouton de l'interphone du bureau, une lumière verte s'affichait, je rentrais et refermait directement la porte, (la directrice déteste que sa porte reste ouverte.) je mis a stresser en voyant tout mes professeurs, leurs yeux braqués sur moi.

-Bonjour Stéphane, vient tu peut t'asseoir. Dit la directrice.

Je m'assis avec le poids des regards des profs sur mon dos, je me sentais vraiment mal.

-Nous devons te parler, commença t-elle en me fixant, nous avons remarqué quelque chose de bizarre sur ton compte informatique, (Chaque élève avait un compte informatique qui nous permettaient d'aller sur internet et de faire des devoirs pour les cours, mais évidemment, moi et d'autres on utilisait surtout msn et compagnie) il s'agit d'une conversation directe avec un... « Inconnu ». Me dit-elle en me tendant une liasse de feuille.

Je regardais les feuilles, j'étais complètement ... largué, sur les feuilles il y avait une conversation entre une adresse que je connaissait pas et ... la mienne. Je regardais la date, le mardi 29 juin 2010, un jour ou j'étais absent de l'école parce j'étais malade... j'essayais d'en lire plus mais un professeur m'arracha les feuilles de mes mains, j'avais seulement retenu le mot ou le nom « Volteer ».

-C'est pas possible que ce soit moi ! J'étais ...
-Absent ? Dit la directrice, nous le savons, c'est pour cela qu'on te demande si tu penses que quelqu'un connaissait ton mot de passe.
-Non, personne ne le connaît, mais pourquoi vous cherchez à savoir qui a été sur mon compte ?
-Parce que les « messagers » ont cités tous les noms des éducateurs ainsi que leur adresse et leur numéro de téléphone.
-...
-Enfin soit, je vais te remettre ton bulletin.

Elle chercha dans ses tiroirs et dénicha un dossier avec mes notes dedans, elle me le tendit, je le pris et regardais à l'intérieur...

*
* *

Je ne comprends pas, qui pouvait bien être sur mon compte ? J'avais beau réfléchir, ça restait flou... Bah tant pis, je suis en vacances, je vais en profiter pour me reposer. J'étais rentré chez moi depuis plus de deux heures, mais ma mère n'était toujours pas. Sans doute qu'elle discute avec ses collègues de travail... je commençais a peine à ranger mes affaires d’école que j'entendais mon téléphone sonner, je décroche.

-Oui allo ?
-Coucou Stéphane, c'est maman !
-Ah salut, ça va ?
-Oui oui et toi ? Et ton bulletin ? Tu ne m’as rien dit.
-Ah euh désolé, je passe.
-Super ! N’oublie pas de chercher pour tes autres années !
-Ouais t’inquiète.
-Dis tu saurait aller retirer 20 euros à la banque ? J’ai déposé ma carte sur la table du salon.
-Ok pas de problème, tu rentre a quelle heure ?
-Dans pas longtemps, allez bisous !
-Bisous.

C’est pas une mauvaise idée de sortir un peu, en plus il fait bon dehors. Je sortait de ma chambre, pris la carte, mes affaires et je sortit direction la banque. Il ne me fallait que 5 minutes a tout casser pour aller au centre ville, la ou se trouvait tout les magasins et…. banques.
Je rentrais à peine dans le bâtiment qu’une grosse bouffée de chaleur me collait au visage, pas étonnant, les machines tournent constamment et pratiquement personne ne passe à la banque durant l’été. Je me mis devant une machine,je mettais la carte, le code, retrait de billet, 20 euros, j’attend, je prend les billets et au moment ou j’allais appuyer sur le bouton « stop » je vis une bannière jaune avec marqué « Vous avez un nouveau message ».
Bon tant qu’à faire, on va le lire.
J’appuyais sur message, consultation, … a ce moment la je commençais à me demander si l’expéditeur ne s’était pas trompé de personne. Le destinateur s’appelait « Malefor ». J’ouvris le message et je regardais son contenu qui me mettait vraiment mal à l’aise :


Date du message : VEN 2/07/2010 – 17 : 34
Expéditeur : Malefor - n° de compte : AUCUN
Sujet : Un nouveau commencement…
Message :
C’est ennuyant quand on ne sais pas qui fait quoi non ? J’imagine que tu cherches à savoir qui a fait ça ? Eh bien ne cherche plus, c’est moi. Mais malheureusement tu n’auras pas le temps de savoir pourquoi. Je te souhaite bonne chance pour te sortir de la galère qui va arriver dans un futur plus proche que nous deux.

Est-ce qu’il parlait du piratage de mon compte ? Je n’en savais rien. J’imprimait le message, pendant que la machine faisais son travail je sentait mon téléphone vibrer. Je regardais l’écran du portable : Numéro Inconnu
Je ne décrochait pas, j’était trop pensif pour parler a qui que ce soit. Une fois imprimé, j’appuyait sur stop et je repris la carte, mais au moment ou j’allais sortir du bâtiment, un groupe de « personnes » qui avaient tous une large cape noire avec capuche entraient en m’encerclaient.
Ils étaient six, Je ne voyais pas leur visage ni quoi que ce soit. J’étais en train de paniquer mais je ne pouvais rien faire, ils avaient tous un poignard dans leur poche. L’un des six hommes commença à s’avancer vers moi tendant sa main gantée de cuir noir, c’est la que ça devient flou, Je repousse l’homme qui percute deux de ses hommes la sortie était libre je sortit vite fait de la banque mais les hommes en noir me poursuivaient déjà, pendant que je faisais un course folle dans le centre ville je sentait mon téléphone vibrer.
Sans réfléchir je décrochais mais je ne disais rien

-Laisse toi faire Stéphane, me disait la voix, Laisse toi faire…

Le type avait raccroché.
Je jetais un coup d’oeil derrière moi, ils me poursuivaient toujours. Un moment donné je me suis retrouvé dans un cul de sac, j’étais pris au piège. Je fis volte-face avec les capes noires…

-Mais merde qu’est-ce que vous me voulez ? Criais-je, au bord de la panique totale

-Nous allons accomplir notre quête. Dit un homme qui gardait tout son calme
-Mais qu’est-ce que j’ai a voir l’a dedans ?
-Seul notre maître le sait.

Tandis qu’il me répondait, il s’avançait lentement vers moi avec une dague de forme étrange

-Tu le connaîtras bien assez tôt. Dit-il

et d’un coup très rapide, a peine si je l’ai vu, il planta sa dague dans mon torse…le retira…je commençais a vaciller pour finir par tomber par terre…ma vue se brouillait petit a petit…les voix semblaient lointaines…les hommes partaient…en me laissant la…j’était entrain de crever à petit feu…je ne pouvais plus bouger…mon téléphone sonnait « faiblement »…avec un ultime effort j’essayais de décrocher mais j’ai juste su le sortir de ma poche et de voir l’appelant, c’était ma mère…il commençait à pleuvoir.






« -Eh Stéph !
-Ouais ?
-on se reverra durant les vacances hein ?
-Bien sur ! Mais pas maintenant, je suis vraiment crevé comme pas possible !
-Ok ben… on s’appelle ?
-D’ac. » - Conversation entre Stéphane et un ami a la sortie de l’école


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