Tristesse infinie, mélancolie infime,
mal qui s'affale sur mon coeur,
tu as épargné ma famille dont ma soeur.
Tu me fais m'exprimer en mime.

Je n'ai plus de repos, ma vie est fade,
les gens me parlent mais je ne les entends pas.
J'ai peur ! Ca ne me ressemble pas.
Tout comme ma respiration qui se saccade.

Mon esprit s'abreuve à foison
de mes idées noires, semblables à un poison.
Je n'en peux plus, je ne suis plus moi.

Ceux qui m'entourent, me pointent et me rejettent.
Ne veulent plus de ma personne, les dieux et les prophètes.
Seul, mes pensées s'envolent, au gré du vent, vers toi.