Note de la fic : Non notée
[Fic] Les voies de l'âme
Par : MouleFrites
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Le goût du souffre
Publié le 18/09/2011 à 14:34:49 par MouleFrites
Pomme était une petite enfant de sept ans qui était chérie et adorée de ses parents. Elle vivait dans une petite cabane en bois, dans en village en lisière de la forêt, appelé Serenia. Elle vivait une vie de tous les jours, commune, une vie de villageoise sans intérêt particulier. Elle appréciait par dessus tout jardiner avec sa maman, elle adorait la regarder, comprendre ses mouvements et ses gestes, et les copier, pour apprendre. Tout se passait pour le mieux, dans ce paisible village, et Pomme était quiète.
Jusqu'Ã ce qu'arrive un jour...
C'était en décembre, à l'approche des fêtes du Noël. Pomme et ses parents étaient dans le salon. Elle sentait émanant de la cuisine un délicat fumet épicé. Quelques bougies étaient allumées ça et là , offrant à la pièce une ambiance tamisée et agréable. Son père se trouvait sur le canapé, c'était un Fauteuil Ranch, et il lisant paisiblement le journal. Sa mère, elle, était en train de donner à manger au Cyprin Doré que sa fille avait pêché plus tôt dans la journée, à midi, dans la rivière de Serenia.
Pomme quant à elle, était penchée à la fenêtre, et admirait les flocons tomber. Depuis chez elle, elle pouvait voir une grande partie de Serenia. Le village était recouvert d'un léger manteau blanc, et il semblait passablement calme. On y voyait quelques enfants jouer dans la neige. Méli et Mélo, les deux neveux jumeaux du marchand du coin, roulaient des boules de Neige pour faire un Yétiti, avec d'autres habitants. Pomme souriait. Elle était heureuse de voir tous ces bambins dehors et voulait se joindre à eux.
« Maman maman, je peux aller jouer avec les autres enfants? », demanda Pomme d'une voix excitée. Sa mère lui répondit: « Évidement ma puce, mais soit bien prudente, d'accord? » Pomme poussa un petit cri de joie, enfila sa Doudoune et ses gants de neige et courra dehors.
Une fois à l'extérieur, son visage s'illumina. Malgré le froid ambiant et le vent qui soufflait, elle était émerveillée par tous ces sapins décorés à Serenia. Elle vit passer devant ses pieds un Bousier qui roulait une boule de neige avec vigueur, et elle trouvait cette petite bête très drôle. Mais elle avait déjà un poisson à la maison, et sa mère lui a demandé de ne pas en ramener plus.
Pomme regardait en direction du ciel et tirait la langue, pour manger les flocons, bien que plusieurs d'entre eux tombaient sur ses longs cheveux bruns plutôt que dans sa bouche, tout en s'avançant vers les jumeaux Nook.
« Coucou les copains, je peux faire des bonhommes de neige avec vous? Allez s'il te plaît, je peux jouer avec vous? », demanda la belle aux deux frères. Méli rétorqua: « On est deux, alors on dit s'il vous plaît. Et puis d'abord c'est non, les Yétitis, c'est un jeu de grands, on veut pas de toi! » et Mélo continua « … on veut pas de toi! » Alors Pomme se mit à pleurer, et courra en direction de la plage. Elle s'assit sur le sable, face à la mer, et cria « Pourquoi personne veut jouer avec moi? Pourquoi? »
Une voix derrière son dos s'empressa de répondre « Hé... pourquoi pleures-tu, quelque chose ne vas pas? » C'était une jeune fille du village, elle était plutôt grande, et portait des cheveux blonds. Elle était vêtue légèrement malgré le froid, elle ne portait qu'un T-shirt astral, des collants et de belles bottes noires. Elle avait également dans ses cheveux une Épingle étoile, ce qui lui donnait un air quelque peu mystique, mais affectueux.
« Je m'appelle Lumyel, je peux m'asseoir à côté de toi? », demanda la jeune fille. Pomme se contenta de hocher la tête, et regarder cette inconnue s'asseoir auprès d'elle. Elle pris doucement parole: « Merci de t'asseoir à côté de moi, parce que moi personne veut jouer avec moi, et moi je veux jouer avec eux mais y veulent pas... »
Lumyel se rapprocha un peu de Pomme et lui prit une main, tout en lui expliquant calmement: « Écoute, il ne faut pas que tu te fasses tant de soucis pour ces histoires, tu es encore jeune et ils ne veulent pas forcément s'amuser avec toi. Mais ça viendra plus tard, tu as tout le temps de grandir. Et si tu veux, je peux être ton amie, moi, même si je suis déjà plus grande que toi, ça ne me dérange pas. Comment t'appelles-tu? »
« Pomme... », balbutia-t-elle.
Lumyel enchaîna: « Alors je suis ravie de te connaître Pomme. Si tu veux, nous pourrions commencer par pêcher au bord de la mer, tu es d'accord? Oh attends, je sens... comme une odeur bizarre, pas toi? »
Il régnait en effet une odeur étrange, une odeur de fumée. Lumyel se retourna et vis une grande maison du village complètement en flammes. Le ciel était glauque. Au blanc pâle et neigeux qui y était déjà se mêlait le noir suie de la fumée, et les teintes orangées du feu qui dansait. Pomme se retourna à son tour, et son cœur ne fit qu'un tour. Elle cria d'une voix stridente « MA MAISON! » et avança vers elle à vitesse folle. Plus elle s'en approchait, plus la température montait. Le froid glacial du village n'était plus, il laissait place à une atmosphère plus estivale, des vents brûlants, une chaleur à faire suer. Les sapins décorés étaient également en proie au flammes ardentes. Quelques boules et ampoules brisées jonchaient le sol en quelques endroits.
Puis Pomme s'écroula à terre, devant sa maison. Elle se vidait lentement de toutes ses larmes, voyant partir en fumée à la fois son foyer, sa famille et ses rêves... Il ne lui restait plus qu'un amer goût de souffre...
Jusqu'Ã ce qu'arrive un jour...
C'était en décembre, à l'approche des fêtes du Noël. Pomme et ses parents étaient dans le salon. Elle sentait émanant de la cuisine un délicat fumet épicé. Quelques bougies étaient allumées ça et là , offrant à la pièce une ambiance tamisée et agréable. Son père se trouvait sur le canapé, c'était un Fauteuil Ranch, et il lisant paisiblement le journal. Sa mère, elle, était en train de donner à manger au Cyprin Doré que sa fille avait pêché plus tôt dans la journée, à midi, dans la rivière de Serenia.
Pomme quant à elle, était penchée à la fenêtre, et admirait les flocons tomber. Depuis chez elle, elle pouvait voir une grande partie de Serenia. Le village était recouvert d'un léger manteau blanc, et il semblait passablement calme. On y voyait quelques enfants jouer dans la neige. Méli et Mélo, les deux neveux jumeaux du marchand du coin, roulaient des boules de Neige pour faire un Yétiti, avec d'autres habitants. Pomme souriait. Elle était heureuse de voir tous ces bambins dehors et voulait se joindre à eux.
« Maman maman, je peux aller jouer avec les autres enfants? », demanda Pomme d'une voix excitée. Sa mère lui répondit: « Évidement ma puce, mais soit bien prudente, d'accord? » Pomme poussa un petit cri de joie, enfila sa Doudoune et ses gants de neige et courra dehors.
Une fois à l'extérieur, son visage s'illumina. Malgré le froid ambiant et le vent qui soufflait, elle était émerveillée par tous ces sapins décorés à Serenia. Elle vit passer devant ses pieds un Bousier qui roulait une boule de neige avec vigueur, et elle trouvait cette petite bête très drôle. Mais elle avait déjà un poisson à la maison, et sa mère lui a demandé de ne pas en ramener plus.
Pomme regardait en direction du ciel et tirait la langue, pour manger les flocons, bien que plusieurs d'entre eux tombaient sur ses longs cheveux bruns plutôt que dans sa bouche, tout en s'avançant vers les jumeaux Nook.
« Coucou les copains, je peux faire des bonhommes de neige avec vous? Allez s'il te plaît, je peux jouer avec vous? », demanda la belle aux deux frères. Méli rétorqua: « On est deux, alors on dit s'il vous plaît. Et puis d'abord c'est non, les Yétitis, c'est un jeu de grands, on veut pas de toi! » et Mélo continua « … on veut pas de toi! » Alors Pomme se mit à pleurer, et courra en direction de la plage. Elle s'assit sur le sable, face à la mer, et cria « Pourquoi personne veut jouer avec moi? Pourquoi? »
Une voix derrière son dos s'empressa de répondre « Hé... pourquoi pleures-tu, quelque chose ne vas pas? » C'était une jeune fille du village, elle était plutôt grande, et portait des cheveux blonds. Elle était vêtue légèrement malgré le froid, elle ne portait qu'un T-shirt astral, des collants et de belles bottes noires. Elle avait également dans ses cheveux une Épingle étoile, ce qui lui donnait un air quelque peu mystique, mais affectueux.
« Je m'appelle Lumyel, je peux m'asseoir à côté de toi? », demanda la jeune fille. Pomme se contenta de hocher la tête, et regarder cette inconnue s'asseoir auprès d'elle. Elle pris doucement parole: « Merci de t'asseoir à côté de moi, parce que moi personne veut jouer avec moi, et moi je veux jouer avec eux mais y veulent pas... »
Lumyel se rapprocha un peu de Pomme et lui prit une main, tout en lui expliquant calmement: « Écoute, il ne faut pas que tu te fasses tant de soucis pour ces histoires, tu es encore jeune et ils ne veulent pas forcément s'amuser avec toi. Mais ça viendra plus tard, tu as tout le temps de grandir. Et si tu veux, je peux être ton amie, moi, même si je suis déjà plus grande que toi, ça ne me dérange pas. Comment t'appelles-tu? »
« Pomme... », balbutia-t-elle.
Lumyel enchaîna: « Alors je suis ravie de te connaître Pomme. Si tu veux, nous pourrions commencer par pêcher au bord de la mer, tu es d'accord? Oh attends, je sens... comme une odeur bizarre, pas toi? »
Il régnait en effet une odeur étrange, une odeur de fumée. Lumyel se retourna et vis une grande maison du village complètement en flammes. Le ciel était glauque. Au blanc pâle et neigeux qui y était déjà se mêlait le noir suie de la fumée, et les teintes orangées du feu qui dansait. Pomme se retourna à son tour, et son cœur ne fit qu'un tour. Elle cria d'une voix stridente « MA MAISON! » et avança vers elle à vitesse folle. Plus elle s'en approchait, plus la température montait. Le froid glacial du village n'était plus, il laissait place à une atmosphère plus estivale, des vents brûlants, une chaleur à faire suer. Les sapins décorés étaient également en proie au flammes ardentes. Quelques boules et ampoules brisées jonchaient le sol en quelques endroits.
Puis Pomme s'écroula à terre, devant sa maison. Elle se vidait lentement de toutes ses larmes, voyant partir en fumée à la fois son foyer, sa famille et ses rêves... Il ne lui restait plus qu'un amer goût de souffre...
Commentaires
- MouleFrites
18/09/2011 Ã 21:10:33
Jerry
- Gregor
18/09/2011 Ã 19:57:12
Bienvenu.
On est anthropophages ... - MouleFrites
18/09/2011 Ã 15:08:24
Bonjour.
Je débute dans le vaste monde de la fiction.