Note de la fic : Non notée
Le grimoire de l'Anima
Par : Mottemar
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Prologue
Publié le 15/09/2011 à 19:48:08 par Mottemar
Cette nuit-là, les étoiles brillaient de tout leur feu. Fidèles à leur poste, elles s’étaient de nouveau réunies pour regarder le spectacle terrestre mais sans savoir que cette fois, le déroulement de la pièce allait virer à la tragédie.
Bien au dessus du ciel étoilé, marchait un vieillard. Seul et courbé dans l’obscurité, il s’enfonçait d’un pas lourd dans les bois en lâchant de temps à autre, des regards craintifs derrière lui. Une longue robe pourpre pendait jusqu’à ses chevilles et une capuche recouvrait mollement sa tête. On pouvait difficilement distingué son visage emparé par l’anxiété caché dans la pénombre nocturne. Ses yeux ternes vagabondaient de droites à gauches, comme s’il cherchait quelque chose. Le vieillard continua son chemin et alla de plus en plus profondément dans les sous-bois, en augmentant régulièrement la cadence. Enfin soudainement il s’arrêta : il était arrivé à destination.
L’ancien fit un tour sur lui même, observant les environs. Il se trouvait à présent dans une petite clairière, où trônait seul, en son centre, un arbre gigantesque, dont le tronc était fendu de bas en haut.
C’est alors qu’une forme sortit de sa manche, il s’agissait d’un livre. Un livre qui semblait être vieux aussi vieux que les étoiles elles-mêmes. Ses yeux tombèrent indubitablement sur l’ouvrage. Ses traits passèrent de la peur au dégout et en un instant, le vieux grimoire se mit à irradier la clairière d’une lueur verdâtre. Cette lumière provenait de l’inscription inscrite sur la couverture, sans doute une langue oubliée depuis longtemps par les hommes.
A la vue de ce phénomène, le sang du vieillard ne fit qu’un tour. Il fourra le livre dans la fente du tronc le plus rapidement possible pour sa vieille carcasse, tourna les talons et commença à courir. Dans sa fuite, ses jambes slalomaient entre les arbres, évitaient les buissons, l’emmenaient au loin jusqu’à qu’il s’extirpa hors des bois. L’ancien s’arrêta une dernière fois, donna un ultime coup d’œil en arrière et ne voyant rien d’anormal, il lâcha un soupir de soulagement. La peur avait quitté le visage du vieillard, un air d’apaisement l’avait gagné. Il se remit en route et, du plus profond de son âme, une unique pensée lui vient à l’esprit : Il n'allait plus jamais revenir.
Bien au dessus du ciel étoilé, marchait un vieillard. Seul et courbé dans l’obscurité, il s’enfonçait d’un pas lourd dans les bois en lâchant de temps à autre, des regards craintifs derrière lui. Une longue robe pourpre pendait jusqu’à ses chevilles et une capuche recouvrait mollement sa tête. On pouvait difficilement distingué son visage emparé par l’anxiété caché dans la pénombre nocturne. Ses yeux ternes vagabondaient de droites à gauches, comme s’il cherchait quelque chose. Le vieillard continua son chemin et alla de plus en plus profondément dans les sous-bois, en augmentant régulièrement la cadence. Enfin soudainement il s’arrêta : il était arrivé à destination.
L’ancien fit un tour sur lui même, observant les environs. Il se trouvait à présent dans une petite clairière, où trônait seul, en son centre, un arbre gigantesque, dont le tronc était fendu de bas en haut.
C’est alors qu’une forme sortit de sa manche, il s’agissait d’un livre. Un livre qui semblait être vieux aussi vieux que les étoiles elles-mêmes. Ses yeux tombèrent indubitablement sur l’ouvrage. Ses traits passèrent de la peur au dégout et en un instant, le vieux grimoire se mit à irradier la clairière d’une lueur verdâtre. Cette lumière provenait de l’inscription inscrite sur la couverture, sans doute une langue oubliée depuis longtemps par les hommes.
A la vue de ce phénomène, le sang du vieillard ne fit qu’un tour. Il fourra le livre dans la fente du tronc le plus rapidement possible pour sa vieille carcasse, tourna les talons et commença à courir. Dans sa fuite, ses jambes slalomaient entre les arbres, évitaient les buissons, l’emmenaient au loin jusqu’à qu’il s’extirpa hors des bois. L’ancien s’arrêta une dernière fois, donna un ultime coup d’œil en arrière et ne voyant rien d’anormal, il lâcha un soupir de soulagement. La peur avait quitté le visage du vieillard, un air d’apaisement l’avait gagné. Il se remit en route et, du plus profond de son âme, une unique pensée lui vient à l’esprit : Il n'allait plus jamais revenir.