Note de la fic :
Emotion.
Par : 17XX
Genre : Science-Fiction, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Chronique II
Publié le 08/09/2011 à 14:44:41 par 17XX
15 minutes plus tard, QG du centre spatial international.
-Capitaine, nous avons perdu contact avec l’équipe de Matthew Lutz.
-Si ces enflures du conseil m’avaient écouté… Répondit Cillian Lutz, le grand frère du Commandant Lutz.
Le Capitaine Lutz dirige le commando du NovaT7, la septième section des marines coloniaux. Le contact entre le PC et le Commandant Lutz a été rompu six heures plus tôt, lorsque le Capitaine en est informé. Commandité par le Centre Opérationnel des Marines Coloniaux, il décide de lancer une opération de sauvetage sur la dernière position connue de son frère, sur le champ. Temps de vol : dix-huit heures.
L’équipe traversa l’anneau d’astéroïdes et ses orages magnétiques et passa non loin de Mars, ancienne candidate au projet de colonisation extra-terrestre.
A bord de l’USR Brittany II…
-Capitaine, nous serons en mesure de lancer les scans thermiques dans une demi-heure.
-Bien, préparez le matériel d’exploration, Répondit Lutz à son lieutenant, Jacob Mitchel.
Lutz est préoccupé, il sait que si son frère a risqué sa vie, c’est qu’il y avait une bonne raison. Une découverte ou, autre chose…
Il serre dans sa main la photographie de son fils, avant de se préparer à mettre le pied sur le désert de glace et de roche de la naine bleue. Il rentre difficilement dans sa combinaison autonome, sur laquelle il est écrit sobrement « COMC » sur un métal blanc mat.
-Capitaine ? Vous pouvez me rejoindre dans le cockpit ?
C’était la voix de Jim, le timonier du Britany.
-J’arrive Jim.
Lutz quitta ses quartiers et se dirigea vers le cockpit. La petite frégate Brittany mesure environ quarante-cinq mètres de long, elle s’engouffre maintenant dans les espaces ténébreux teintés de bleu de Pluton.
Lutz arrive au cockpit.
-Capitaine, les scans n’ont rien donné…
-Quoi ? s’exclama Lutz, Soyez plus clair.
-Il…Il n’y a plus de Pluton Capitaine. Elle a totalement disparue... Nous aurons un visuel dès que nous serons sortis du nuage de poussières.
Lutz baissa les yeux et se mit à réfléchir, atterré.
-Attendez…Qu’est-ce que…Oh merde ! Capitaine !
Lutz lève les yeux et aperçoit une énorme boule noire…
-C’est…C’est un trou noir ?
Lutz allait répondre quand il fut interrompu par la voix robotique des senseurs du vaisseau : Alerte ! perte d’énergie dans les réacteurs principaux.
-On est déjà aspirés Capitaine !
Une violente secousse foudroie la petite frégate, c’est la panique à bord, l’équipage se prépare à évacuer…
-Personne ne sort ! Hurla Lutz en fonçant vers les « bouées » d’évacuation.
-Il a raison ! Renchérit Jacob, Si on sort, on sera disloqués ! Restons dans le vaisseau, peut-être que nous avons une chance que le blindage tienne le coup.
Les secousses s’estompent, la frégate poursuit toujours sa dérive vers le trou noir…
L’équipage retourne à son poste, craignant le pire, mais écoutant les ordres.
Dehors, dans l’espace intersidéral, le silence est toujours de mise, le trou noir gagne en taille, et le petit vaisseau ressemblant à une petite fourmi face à un humain est toujours aspiré…
-Contact dans deux minutes Capitaine, annonça Jim.
Lutz se demande ce que lui et son équipage va devenir, si son frère a survécu, après tout, personne n’a jamais assuré qu’un trou noir est mortel ? Qui sait… Ces deux petites minutes furent les plus courtes de la vie de Lutz.
La sensation qui envahit Lutz est indescriptible. Ses membres sont tiraillés dans le sens inverse, provoquant une intense douleur.
Le Britany aussi est tiraillé, le métal grince, comme si il a allait se disloquer à tout moment, les moteurs s’arrêtent, l’électricité aussi. Puis tout à coups, plus rien. Lutz s’évanouit, les yeux rivés sur l’ordinateur de bord fonctionnant pendant ses dernières secondes, indiquant 12G de force centrifuge. Il comprend avant de s’éteindre, qu’en fait le vaisseau tourne sur lui-même à une vitesse incalculable. Il s’endort.
Le Britany est en sale état. Flottant dans les abysses teintés de rouge d’une Nébuleuse inconnue. Couvert de trous et ayant perdu une bonne partie de l’armature, il est difficile d’espérer que quiquonque ai survécu à bord… Mais…
-Aie ! Ma tête !
Jacob se lève difficilement et vomi ses tripes au sol. Il est dans la proue du vaisseau, juste derrière le cockpit.
Tout le monde est étendu sur le sol, il croit être le seul survivant. Les écrans du vaisseau indiquent que la plupart des compartiments sont dépressurisés, aucun doute, s’il y’a des survivants, ils ne peuvent être que dans le cockpit ou dans la proue. Il entreprend alors de réveiller l’équipage étendu au sol, mais ils sont tous sans vie.
Il s’approche de la porte du cockpit et l’ouvre. Jim est sans vie sur son siège. Lutz est étendu au sol, le corps sans vie aussi.
-Capitaine ! Capitaine !
Réveillez-vous bon sang ! Crie-il en secouant brusquement Lutz.
Lutz ouvrit les yeux difficilement, le teint blanc et le torse palpitant.
-Que…Ou on est ?!
-J’en sais rien Capitaine, regardez, répondit Jacob en montrant du doigt la vue des fenêtres du Cockpit.
La vue est impressionnante. Lutz et Jacob ne reconnaissent rien. Une planète d’une couleur vert foncé au loin, c’est tout ce qu’ils voient.
-Bon sang… Vous pensez que les trous noirs, sont capables de nous transporter sur des dizaines de milliers d’années lumières ?!
Car les scans indiquent que nous sommes dans un système solaire inconnu… S’exclama Jacob en scrutant l’écran principal du cockpit, le dernier fonctionnant.
-Ca veut dire que mon frère ne doit pas être loin, murmura Lutz.
-Capitaine, nous avons perdu contact avec l’équipe de Matthew Lutz.
-Si ces enflures du conseil m’avaient écouté… Répondit Cillian Lutz, le grand frère du Commandant Lutz.
Le Capitaine Lutz dirige le commando du NovaT7, la septième section des marines coloniaux. Le contact entre le PC et le Commandant Lutz a été rompu six heures plus tôt, lorsque le Capitaine en est informé. Commandité par le Centre Opérationnel des Marines Coloniaux, il décide de lancer une opération de sauvetage sur la dernière position connue de son frère, sur le champ. Temps de vol : dix-huit heures.
L’équipe traversa l’anneau d’astéroïdes et ses orages magnétiques et passa non loin de Mars, ancienne candidate au projet de colonisation extra-terrestre.
A bord de l’USR Brittany II…
-Capitaine, nous serons en mesure de lancer les scans thermiques dans une demi-heure.
-Bien, préparez le matériel d’exploration, Répondit Lutz à son lieutenant, Jacob Mitchel.
Lutz est préoccupé, il sait que si son frère a risqué sa vie, c’est qu’il y avait une bonne raison. Une découverte ou, autre chose…
Il serre dans sa main la photographie de son fils, avant de se préparer à mettre le pied sur le désert de glace et de roche de la naine bleue. Il rentre difficilement dans sa combinaison autonome, sur laquelle il est écrit sobrement « COMC » sur un métal blanc mat.
-Capitaine ? Vous pouvez me rejoindre dans le cockpit ?
C’était la voix de Jim, le timonier du Britany.
-J’arrive Jim.
Lutz quitta ses quartiers et se dirigea vers le cockpit. La petite frégate Brittany mesure environ quarante-cinq mètres de long, elle s’engouffre maintenant dans les espaces ténébreux teintés de bleu de Pluton.
Lutz arrive au cockpit.
-Capitaine, les scans n’ont rien donné…
-Quoi ? s’exclama Lutz, Soyez plus clair.
-Il…Il n’y a plus de Pluton Capitaine. Elle a totalement disparue... Nous aurons un visuel dès que nous serons sortis du nuage de poussières.
Lutz baissa les yeux et se mit à réfléchir, atterré.
-Attendez…Qu’est-ce que…Oh merde ! Capitaine !
Lutz lève les yeux et aperçoit une énorme boule noire…
-C’est…C’est un trou noir ?
Lutz allait répondre quand il fut interrompu par la voix robotique des senseurs du vaisseau : Alerte ! perte d’énergie dans les réacteurs principaux.
-On est déjà aspirés Capitaine !
Une violente secousse foudroie la petite frégate, c’est la panique à bord, l’équipage se prépare à évacuer…
-Personne ne sort ! Hurla Lutz en fonçant vers les « bouées » d’évacuation.
-Il a raison ! Renchérit Jacob, Si on sort, on sera disloqués ! Restons dans le vaisseau, peut-être que nous avons une chance que le blindage tienne le coup.
Les secousses s’estompent, la frégate poursuit toujours sa dérive vers le trou noir…
L’équipage retourne à son poste, craignant le pire, mais écoutant les ordres.
Dehors, dans l’espace intersidéral, le silence est toujours de mise, le trou noir gagne en taille, et le petit vaisseau ressemblant à une petite fourmi face à un humain est toujours aspiré…
-Contact dans deux minutes Capitaine, annonça Jim.
Lutz se demande ce que lui et son équipage va devenir, si son frère a survécu, après tout, personne n’a jamais assuré qu’un trou noir est mortel ? Qui sait… Ces deux petites minutes furent les plus courtes de la vie de Lutz.
La sensation qui envahit Lutz est indescriptible. Ses membres sont tiraillés dans le sens inverse, provoquant une intense douleur.
Le Britany aussi est tiraillé, le métal grince, comme si il a allait se disloquer à tout moment, les moteurs s’arrêtent, l’électricité aussi. Puis tout à coups, plus rien. Lutz s’évanouit, les yeux rivés sur l’ordinateur de bord fonctionnant pendant ses dernières secondes, indiquant 12G de force centrifuge. Il comprend avant de s’éteindre, qu’en fait le vaisseau tourne sur lui-même à une vitesse incalculable. Il s’endort.
Le Britany est en sale état. Flottant dans les abysses teintés de rouge d’une Nébuleuse inconnue. Couvert de trous et ayant perdu une bonne partie de l’armature, il est difficile d’espérer que quiquonque ai survécu à bord… Mais…
-Aie ! Ma tête !
Jacob se lève difficilement et vomi ses tripes au sol. Il est dans la proue du vaisseau, juste derrière le cockpit.
Tout le monde est étendu sur le sol, il croit être le seul survivant. Les écrans du vaisseau indiquent que la plupart des compartiments sont dépressurisés, aucun doute, s’il y’a des survivants, ils ne peuvent être que dans le cockpit ou dans la proue. Il entreprend alors de réveiller l’équipage étendu au sol, mais ils sont tous sans vie.
Il s’approche de la porte du cockpit et l’ouvre. Jim est sans vie sur son siège. Lutz est étendu au sol, le corps sans vie aussi.
-Capitaine ! Capitaine !
Réveillez-vous bon sang ! Crie-il en secouant brusquement Lutz.
Lutz ouvrit les yeux difficilement, le teint blanc et le torse palpitant.
-Que…Ou on est ?!
-J’en sais rien Capitaine, regardez, répondit Jacob en montrant du doigt la vue des fenêtres du Cockpit.
La vue est impressionnante. Lutz et Jacob ne reconnaissent rien. Une planète d’une couleur vert foncé au loin, c’est tout ce qu’ils voient.
-Bon sang… Vous pensez que les trous noirs, sont capables de nous transporter sur des dizaines de milliers d’années lumières ?!
Car les scans indiquent que nous sommes dans un système solaire inconnu… S’exclama Jacob en scrutant l’écran principal du cockpit, le dernier fonctionnant.
-Ca veut dire que mon frère ne doit pas être loin, murmura Lutz.