Note de la fic : :noel: :noel:

Mon entrée au lycée


Par : chad44600
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 6


Publié le 22/08/2011 à 19:28:20 par chad44600

Je regardais les racailles. Elles étaient habillées en jogging, t-shirt Adidas et chaussures Nike, le cliché pur quoi. Ils agressaient verbalement notre amie Stéphanie. Pierre s'avança, parla au premier wesh qui avait accosté Steph :

-Hey, dis donc toi. Tu vois pas que tu fais peur à la demoiselle avec ton langage grossier et vulgaire ? Tu vas partir tout de suite ou je te défonce ta face.

-Ziva t'as cru ou quoi ? Nous, on est trois mecs et vous, vous êtes une bande de tafioles ! On va vous marrav la gueule wesh ! Et vos meufs elles viendront avec nous et on les enfermera pour notre plaisir sexuel tu peux pas test quoi !

-Putain, vous êtes vraiment une bande de gros cons vous :honte: , dis-je.

-T'as dit quoi wesh ?! répondis la deuxième personne de la bande.

Sans crier gare, il fonça sur moi, me prit et me jeta par terre. Il se positionna au-dessus de moi et se mit à me frapper aux côtes. Surpris, je ne pouvais rien faire face à cet énergumène : j'essayais de me protéger sans trop réussir. Par chance, Tom, que j'avais totalement oublié, frappa mon adversaire et renversa la situation. Il m'aida à me lever.

-Ça va ?

-Ouais, ouais, ne t'inquiète pas (alors qu'intérieurement, je mourais de douleur). Et Pierre ?

-Regarde.

J'observais ensuite la scène : Pierre se tenait debout devant celui qui semblait être la "tête pensante" du groupe. Nul doute que Pierre avait gagné...

-Hey... Comment t'as fait ? Je me suis même pas rendu compte que tu l'avais frappé (remarque, j'entendais rien lorsque je me faisais frapper :( ).

-C'est tout simplement parce que je fais de l’aïkido depuis mes onze ans. Et vous là, se retournant vers les racailles, ne vous avisez plus jamais de toucher à mes potes, sinon on vous retrouve et c'est vous qui vous ferez "marrav" comme vous dites.

-Wesh mais t'es un malade mec ! Mohamed, Abdul, venez on se casse !

Nous vîmes les trois personnages s'en aller à toute allure, jogging flottant au vent. Je parlai alors à mes compagnons :

-Désolé, j'ai jamais été très fort en ce qui concerne la bagarre puisque c'était la première fois que cela m'arrive et que je n'ai jamais fait de sport en club :-( .

-T'inquiètes pas mec ! C'est pas grave ! C'est eux qui cherchaient la merde après tout. Et puis, tant que t'as des potes, t'auras pas d'embrouilles :cool: .

-Ouais, merci mon pote !

Mais je regardais Stéphanie et Claire, elles avaient vraiment l'air admiratrices devant Pierre. J'étais jaloux.

-Bon, les gens ! Je pense que je vais rentrer ! Je vous dis à demain ! dis-je.

-Ok, mec, à demain :ok: .

Quarante minutes plus tard, j'arrivais chez moi. Durant le trajet en bus, je me rendis compte que j'étais en train de devenir jaloux de Pierre, puisqu'il retenait l'attention des filles. Mais qu'a-t-il de plus que moi ?! J'ouvrit la porte. Personne, comme d'habitude. Que faire ? L'après-midi venait juste de commencer et j'étais seul chez moi. Je me décidai alors d'allumer ma console et de jouer toute l'aprèm Battlefield Bad Company 2.

Le soir, nous étions à table, mes parents et moi. Bien sûr, LA question que les parents posent toujours :

-Alors comment s'est passé ta rentrée ?

-Bien. Je me suis fait de nouveaux amis (je ne voulais pas parler de ma mésaventure avec les racailles).

-Et ton lycée tu l'aimes bien ? J'espères que c'est pas trop stricte puisque lorsque nous y étions, ta mère et moi, ça l'était beaucoup, demanda mon père.

-Non, ça va je pense. Mais je n'y étais qu'une demi-journée, je ne peux pas vraiment donner d'avis à ce sujet.

-Ça me rappelle ma jeunesse, quand...

Ah non ! Il allait encore me parler de son époque ! Je déteste ça car répète souvent la même chose. Soudain, il me vint une idée :

-Désolé, papa, mais je n'ai pas trop le temps, j'ai déjà des devoirs à faire pour demain.

Bien sûr, c'était des mensonges, le premier jour de rentrée nous n'avons jamais de devoirs.

-Ah, ok... Je te raconterai ça une prochaine fois alors, mon fils.

Ouais, ouais, compte là-dessus... Je monta à la chambre, me connecta à Facebook, accepta les demandes d'amis mais ne parla à personne. Je me couchai alors à 22h pour ne pas arriver en retard le jour suivant.


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